Mme Gomes, qui remettait au Premier ministre Rui Duarte de Barros le cahier de doléances des femmes, a ajouté que "les femmes bissau-guinéennes exigent que les autorités de Bissau s'emploient pour mettre fin à l'impunité et à la violence sur les femmes".
Selon elle, "les femmes sont exclues des sphères de décision et sont très peu représentées au parlement, seulement 10 femmes sur les 100 députés".
"L'Etat doit s'atteler au plus vite à revoir la condition féminine et à rétablir l'équilibre entre hommes et femmes tant au foyer qu'au sein de l'administration publique", a-t-elle conclu.
Dans un message à la nation, le président de transition, Manuel Sherifo Nhamadjo, s'est engagé à éradiquer les violences sur les femmes, mais aussi à mettre hommes et femmes sur un pied d'égalité.
"Je saisis cette occasion pour lancer un vibrant appel à l’assemblée nationale afin qu'elle s'emploie, au plus vite, à élaborer une législation visant à mettre fin à la violence domestique et civile sur les femmes", a-t-il souligné.
