Selon le magistrat, le député du PAIGC (opposition) doit être entendu par le ministère public dans une affaire de corruption, lorsqu'il les fonctions de ministre des Ressources naturelles.
"Je ne saurais révéler les motifs de cette levée de l'immunité parlementaire entièrement, car il me faut préserver le secret de l'instruction", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président du parlement, Ibrahima Sory Diallo, il a, à priori, rejeté la demande du ministère public en affirmant devant la presse que "les instances dirigeantes de l'Assemblée nationale vont réfléchir sur la question en procédant dans un premier temps à une suspension provisoire de l'immunité parlementaire d'Antonio Oscar Barboza".
Selon des sources dignes de foi, Antonio Oscar Barboza serait soupçonné de malversation financière dans l'octroi des licences d'exploitation des phosphates de Farim et de la bauxite de Boé.
