Bombardier Aéronautique, filiale du groupe canadien « Bombardier » va désormais compter dans le grand nombre d’investisseurs étrangers établis au Maroc. Elle va opérer depuis la région de Casablanca. « Bombardier » est le troisième employeur mondial dans la sphère de l’industrie aéronautique, derrière « Boeing » et « Airbus ».
« L'implantation de Bombardier Aéronautique au Maroc, c'est comme l'arrivée d'une star dans une équipe de soccer: ça donne de la crédibilité à toute l'équipe. Le fait de voir un poids lourd s'installer, ça donne un rayonnement supplémentaire à ce qui se fait au Maroc. Ça crédibilise toute la filière aéronautique ». Ces mots sont de Benoît Martin-Laprade, Directeur général de l'usine d'Aircelle (fabricant de nacelles), en banlieue de Casablanca.
« Bombardier Aéronautique jouera carrément le rôle de locomotive, comme Renault l'a fait en ouvrant une usine à Tanger (…) Avant même que la première voiture ne sorte, tout un tissu d'équipementiers est venu s’installer », se réjouit le Directeur des investissements de l'Amdi (Agence marocaine de développement des investissements), Ahmed Fassi Fihri.
La multinationale canadienne rejoint ainsi sur le sol du Royaume chérifien plusieurs succursales de ses fournisseurs que sont Aircelle et la structure d'usinage SERMP (une filiale du Groupe françaisPiston, spécialisé dans l’assemblage de pièces). Dans le cercle des grands employeurs au Maroc, on craint toutefois que cette arrivée du géant de l’aéronautique mondiale ne prive ses potentiels concurrents d’une main d’œuvre locale qualifiée.
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