Libreville (© 2018 Afriquinfos)- Le Premier ministre et le vice-président, gabonais se sont rendus ce mardi à Rabat où le président Ali Bongo Ondimba est hospitalisé, selon une source officielle du Gabon.
Emmanuel Issoze Ngondet, Premier ministre, Pierre-Claver Maganga Moussavou, vice-président, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, ainsi que Brice Lacruche Alihanga, directeur de cabinet du président Bongo, sont arrivés lundi soir au Maroc, a-t-on ajouté.
En prélude à la visite des officiels ce mardi, le roi du Maroc, Mohammed VI, ami de longue date du président gabonais, a rendu visite à ce dernier à l’hôpital.
Une photo et une courte vidéo de la rencontre prises par le palais royal marocain ont été publiées: elles montrent les deux dirigeants assis dans des fauteuils installés autour d’une petite table sur laquelle sont posés deux verres et surmontée des drapeaux de leurs pays.
Ali Bongo Ondimba, 59 ans, était, lui, arrivé jeudi 29 novembre dans un hôpital militaire de la capitale marocaine pour y poursuivre sa convalescence, après plus d’un mois passé dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnue.
C’est à peine que Libreville communique sur la santé de M. Bongo. Depuis plus d’un mois, le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, qui se trouve également au Maroc n’a eu qu’à intervenir sur le sujet que deux fois.
La première remonte au 28 octobre, lors de son hospitalisation quatre jours auparavant en Arabie saoudite, à la suite d’un « malaise » provoqué par « une fatigue sévère », due à une « très forte activité » récente.
Le 11 novembre M. Ngouoni est intervenu pour préciser que le chef de l’Etat était « dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques », après « un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé ». Une manière implicite de dire que son état était sérieux.
Toutefois aucune communication provenant de la présidence n’a été faite pour révéler le mal dont souffrait le chef de l’Etat. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).
Vignikpo Akpéné
