Ce protocole d'accord qui fait suite à un appel d'offre lancé par l'Etat gabonais en 2012, a pour but de mettre en place une gestion moderne dudit cimetière, en offrant au public un service de qualité à la portée de tous.
Le site a une superficie de 50 ha. La date des premières inhumations n'est pas encore connue. Sa mise en service nécessite la construction d'une route praticable en toute saison, des travaux de déforestation ainsi que d'adduction d'eau et d' électricité.
Ce contrat s'inscrit dans le cadre d'un partenariat public- privé pourra désormais résoudre la problématique du déficit des sites d'inhumation, en raison de la saturation des premiers cimetières à Libreville.
A Libreville, la demande d'inhumation devenue de plus en plus très forte, les détenteurs des cimetières privés génèrent dans la surenchère. Le montant pour acheter un petit espace varie entre 300.000 et 600.000 FCFA.
Les propriétaires des cimetières privés exigent une autorisation d'inhumer qui doit être accompagné d'un engagement de payer mensuellement une somme de 20.000 FCFA par mois. Le défaut de paiement expose la destruction de la tombe.
