Depuis le 11 janvier dernier, le Mali est en guerre contre les groupes armés terroristes avec l'appui de la France et d'autres pays africains, qui ont déployé des troupes sur le terrain.
Selon M. Hollande, le combat que son pays livre aux côtés du Mali contre les groupes terroristes n'est pas terminé, mais "la France n'a pas vocation à rester au Mali". Cela revient à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) de continuer sur le terrain, a-t-il déclaré. S'agissant du volet politique, M. Hollande a affirmé que la France ne va pas mêler de la politique malienne.
Le président malien Dioncounda Traoré, qui a accompagné son homologue français lors du déplacement dans le nord du Mali, a réitéré son remerciement à la France pour sa réponse prompte à l'appel de Bamako à travers un soutien massif. Il a salué les efforts déployés par les militaires français et maliens pour récupérer le territoire du nord de son pays, affirmant leur "boulot est bien avec professionnalisme". Il a promis de "traquer les terroristes jusque dans à leur dernier repère".
Le président Traoré a aussi réaffirmé que le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), groupe touareg indépendantiste réclamant le nord du pays, serait le seul interlocuteur valable. Il a toutefois demandé au MNLA de "renoncer à ses prétentions qui sont illusoires.
