"Nous sommes venus confirmer toute la volonté que nous avons d' accompagner ce formidable élan d'amitié entre la France et l' Algérie (…), de bâtir et de construire cet élan très important pour nos deux pays", par le biais d'un échange équilibré sur les domaines de la formation professionnelle des jeunes, sur les grands défis politiques en commun, et sur l'environnement, a déclaré M. Delovoye, à l'issue de son entretien avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Pour hisser cette coopération à un plus haut niveau, le responsable français a manifesté la disposition de son pays à " apporter toutes les contributions et tous les échanges entre nous sur nos bonnes pratiques, sur nos résultats, nos perspectives et aussi nos échecs de façon à pouvoir nous enrichir et de bâtir des espérances nouvelles", a-t-il affirmé dans une déclaration citée par l'agence APS. M. Delovoye a entamé samedi une visite de travail de quatre jours en Algérie, à l'invitation de son homologue algérien, Mohamed-Séghir Babes.
Pendant le séjour, il est attendu la signature d'un mémorandum d'entente et de coopération entre les deux pays. Les relations entre Paris et Alger ont connu un réchauffement depuis la visite à Alger du président français François Hollande fin décembre dernier ,une visite perçue comme une avancée en termes d'apaisement concernant le passé "douloureux" à l'ère de colonisation française (de 1830 à 1962) et une projection vers un partenariat économique équitable basé sur le principe gagnant-gagnant. En 2012, la France a été le premier fournisseur commercial de l'Algérie avec plus de six milliards de dollars et son quatrième client avec 6,6 milliards. En outre, la France reste le premier pays créateur d'emplois en Algérie, avec un apport de 40.000 emplois directs, et de 100.000 postes indirects.
