FESPACO 2025: «Cent douze», documentaire togolais en compétition qui retrace la nostalgie d’une communauté à Blitta

Afriquinfos Editeur
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Séquence du documentaire togolais «Cent douze» projeté au FESPACO 2025.

Ouagadougou (© 2025 Afriquinfos)- Dans l’affiche des projections du 23 février côté Cinéma Nerwaya dans le cadre de la 29è édition du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou), les cinéphiles ont voyagé avec la locomotive. A travers le documentaire du réalisateur togolais Joël M’maka Tchedre. Ce documentaire en compétition dans sa catégorie retrace «le destin du Togo en miniature avec la gare de train de Blitta. «Cent douze» est en compétition dans la «Catégorie Documentaire» pour le FESPACO 2025.

«Cent Douze» est bien plus qu’un documentaire. C’est une lettre d’amour à un passé oublié, un rappel de l’importance des histoires collectives. Le film explore l’histoire ferroviaire du Togo, en particulier la ligne du chemin de fer de 112 kilomètres menant à Blitta, une ville dans le sud du pays. Une ligne qui est née à travers la relance des projets de prolongement des lignes ferroviaires en 1930.

Joël M’maka Tchedre (à droite) au FESPACO 2025.

Ce documentaire de 65mn replonge toute une communauté dans la nostalgie ! À travers des témoignages, des images d’archives, le documentaire retrace la naissance, l’âge d’or et le déclin de cette ligne ferroviaire mettant en lumière son impact sur les communautés locales et l’économie togolaise.  «Ce film a été réalisé avec tout l’amour que j’ai pour le Togo. Il raconte une des histoires les plus importantes de notre pays qui est l’histoire du chemin de fer, l’histoire d’une ville, une ville qui servait de trait d’union entre le nord et le sud du Togo», explique Joël M’maka Tchedre, le réalisateur.

Un documentaire en compétition pour le «Prix en catégorie documentaire pour la 29è édition du FESPACO». Les cinéphiles ont voyagé lors de la projection de ce 23 février 2025. Qualité d’image, qualité sonore, script: c’est un chef-d’œuvre, selon le réalisateur Gilbert Bararmna. «Après avoir suivi ce documentaire, il lui attribue la note de 7 sur 10. Les histoires sont authentiques, les interviews sont de qualité. C’est top, franchement. Il va avoir le Prix», défend-il.

Ce film documentaire se présente comme une invite aux autorités et à tous pour la renaissance d’un projet qui constitue la réalisation d’un rêve pour les habitants de Blitta Gare. Il rend un hommage aux hommes et femmes qui ont contribué à cette époque, au fonctionnement de Blitta Gare.

Par Abdoulaziz Ouedraogo