EURO 2012 : La « Roja » en finale sans convaincre

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

« Un seul être vous manque, tout vous est dépeuplé », dit l’adage. Chez les Espagnols, on parlera de deux êtres. L’absence de David Villa et de Carlos Puyol explique-t-elle à elle seule le comportement moyen des Champions du monde 2010 depuis le début de l’Euro 2012 ? Cette justification apparaît un peu facile, eu égard à la qualité du banc espagnol, à même de constituer une autre équipe compétitive de l’Espagne qu’envieraient bien plusieurs sélections du « Vieux continent ».

Après les prestations de la « Roja » juste au dessus du passable durant le premier tour de l’Euro, les fanatiques du ballon rond européen à l’échelle du monde s’attendaient à ce que la sélection « rouge » hausse le niveau de son style de jeu flamboyant, à la faveur de l’entame des quarts de finale. Il n’en a rien été.

L’Espagne n’aura jamais forcé son talent pour dominer l’équipe de France (en crise avec elle-même) en quarts ; contre leurs « frères » portugais en demi-finale, les coéquipiers de Piqué n’ont pas non plus brillé. Même si, de bout en bout de cette rencontre entre Européens du Sud, les sujets de Juan Carlos se sont procurés les occasions les plus dangereuses. Mais en sacrifiant au passage, vraisemblablement sur l’autel de la fatigue, leur insolente possession de balle et mainmise sur le jeu. Ainsi, du dernier quart d’heure de la première partie jusqu’à la fin de la prolongation numéro 1 de la demi-finale de ce 27 juin, on aura vu en démonstration que Cristiano Ronaldo et ses compatriotes qui peuvent se mordre les doigts d’avoir loupé de décisives occasions de but.

- Advertisement -

Sans épater la famille du football mondial, les Espagnols sont donc en finale du troisième tournoi majeur qu’ils disputent depuis 2008, confirmant une fois encore la règle du football qui confine l’essentiel dans cette discipline dans le réalisme ! Reste à savoir si cette recette sera efficace face à un adversaire qui manie le ballon et surtout sait préserver le score ; que ce soit l’Italie ou l’Allemagne, ce sera blanc bonnet, bonnet blanc pour la « Roja ». A bon entendeur…

Afriquinfos