A six journées de la fin du championnat russe, la Premier Liga, l’Anzhi Makhachkala est toujours septième au classement général. A 11 bonnes longueurs du leader Zenit Saint Petersbourg. Samuel Eto’o et ses coéquipiers ont été contraints au partage des points ce lundi 26 septembre, à domicile, face au Terek Grozny. Score final, 2-2. Les joueurs d’Anzhi sont même revenus de loin dans cette rencontre puisqu’ils n’ont égalisé devant leur public qu’à la 90ème minute, alors qu’ils étaient menés sur la marque de 2-1. Le capitaine de la sélection nationale du Cameroun a égalisé en première mi-temps pour son club, après l’ouverture du score dès la 8ème minute par les visiteurs du Terek Grozny.
Le triple vainqueur de la Ligue des Champions d’Europe a profité de ce match pour inscrire son 3ème but en quatre sorties dans la Premier Liga. Chaque réalisation du Camerounais avec l’Anzhi lui rapporte 20.000 euros (environ 13.120.000 fcfa).
Eto’o et son intégration à la russe
L’ancien habitant de Milan affirme à qui veut l’entendre qu’il s’est coulé sans aucune difficulté dans le moule de la vie en Russie. Par la même occasion, le joueur le mieux payé de l’histoire du football professionnel juge le niveau du championnat russe d’assez appréciable. C’est auprès de nos confrères italiens de La Gazzetta dello Sport que le Camerounais a réaffirmé ses propos. "Je suis heureux de mon choix : même si je n’avais jamais pensé venir un jour dans cette partie du monde. Voir du pays vous offre de nouvelles perspectives", a dit à souhait la nouvelle star du Daguestan.
"Le football russe est différent mais pas tant que ça. Je prends beaucoup de coups, d’autant plus que je joue souvent dos au but, mais pour moi, c’est la même histoire partout. On m’a mis des coups partout où j’ai joué », fait remarquer le double champion d’Afrique avec le Cameroun. L’Anzhi Makhachkala ambitionne toujours de jouer la Ligue européenne des Champions la saison prochaine, même si le trentenaire Eto’o souligne que « le projet avec son nouveau club est sur le long terme, c’est-à-dire trois ans".
Afriquinfos
