Les Etats-Unis demandent l’amendement de la loi sur la presse afin de garantir la liberté d’expression

Afriquinfos Editeur
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«Cette loi impose des restrictions sur les pratiques journalistiques classiques avec comme  conséquence un effet dissuasif sur l’environnement médiatique en exposant les journalistes à des lourdes amendes », indique ce communiqué de presse.

Ce communiqué, rappelle qu’une presse libre et indépendante est un élément essentiel pour une démocratie dynamique. Il souligne que les Etats-Unis d’Amérique appellent les gouvernements y  compris le Burundi  àla protection des  droits universels et des libertés fondamentales de toutes les personnes dont la liberté d’expression et de la presse.  « Les Etats-Unis continueront à adopter une position ferme contre les actions sapant le progrès démocratique », précise-t-il  tout en demandant au gouvernement burundais de se conformer   à ses obligations en tant que signataire de la Charte Internationale relative aux Droits civils et politiques sans oublier ses engagements envers la Déclaration universelle des Droits de l’homme.

La 1ère puissance mondiale déplore le fait que certaines restrictions importantes ont été maintenues dans la version finale malgré les promesses de revoir  certains articles  dans le projet de loi avant sa promulgation.

Signalons que cette nouvelle loi sur la presse a provoqué l’indignation des professionnels  des médias tant nationaux qu’internationaux, de la société civile voire des Nations-Unies. Elle est reprochée d’être liberticide, rétrograde et anticonstitutionnelle. Cependant, Léonidas Hatungimana, le porte-parole du président Nkurunziza a tenu ce vendredi 7 juin, à démontrer que « cette loi se conforme aux normes internationales et s’adapte à la réalité burundaise et sous régionale ». Des justifications qui ne semblent pas convaincre les concernés voire la Communauté internationale.