«Priorit’air » vise à « cibler les véhicules les plus polluants», explique l’Agence dans un communiqué. « Son objectif est d’aider les particuliers et les professionnels à connaître le niveau de pollution émis par leur véhicule (véhicules particuliers, utilitaires, bus, poids lourds…) pour les inciter à agir sur leurs déplacements et ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’air ».
Plusieurs informations –date de la première immatriculation, type de véhicule, carburant utilisé– doivent être données pour connaître le groupe « qualité de l’air » du véhicule tel que défini par un arrêté ministériel de 2012 (de 1 à 5, la catégorie 5 étant la moins polluante).
«Cet outil pédagogique s’inscrit en accompagnement du projet de loi sur la transition énergétique pour la croissante verte adopté le 14 octobre dernier par l’Assemblée nationale », précise de son côté le ministère de l’Ecologie dans un communiqué.
En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santé a classé la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour l’homme en pointant tout particulièrement les effluents d’échappement des moteurs automobiles.
«Le trafic routier reste l’un des principaux émetteurs de particules et d’oxydes d’azote », indique le communiqué, précisant qu’à Paris, « le trafic est responsable de 58% des émissions de particules fines PM2.5 et de 66% des émissions d’oxyde d’azote », selon des données d’Airparif de 2010.
N. Lamy