"Il y a beaucoup d’entreprises françaises en Algérie, près de 500 (…) Beaucoup sont dans le secteur de l'énergie, secteur très sensible. Il y a beaucoup d'entreprises françaises dans le Sahel, surtout dans le domaine de l'énergie ou le secteur minier", a déclaré vendredi matin sur France 2 Mme Parisot.
"Ce sont des entreprises qui ont depuis toujours su qu'elles avaient quelque chose de particulièrement sensible à gérer et qui ont toujours eu l'habitude de prendre des mesures de sécurité. Et depuis deux ans, beaucoup d'entre elles avaient rapatrié leur personnel non indispensable", a-t-elle poursuivi.
"Elles sont en train de renforcer encore plus, depuis 24 heures, toutes leurs procédures pour sécuriser au maximum leur personnel et leurs sites (…) Pour autant, il n'est pas question pour ces entreprises françaises de quitter la région", a conclu la présidente du Medef.
Mme Parisot a tenu ces propos deux jours après le début de la prise d'otages massive survenue en Algérie sur un site gazier co-exploité par des entreprises britannique, norvégienne et algérienne, et où une entreprise française, CIS Catering, fournit également des prestations de restauration
