Sans citer de candidat, Mme Pires, la seule femme tête de liste d'un parti en compétition pour les législatives, a appelé la communauté internationale à faire preuve de vigilance au sujet de l'argent sale.
"Nous avons besoin de plus de vigilance dans le financement de cette campagne. La surveillance doit porter sur l'origine douteuse des fonds", a-t-elle affirmé. Carmelita Pires qui est une ancienne ministre de la Justice, a réaffirmé son engagement dans la lutte contre le trafic de drogue en Guinée-Bissau, pays considéré comme un narco-Etats et comme une plaque tournante du trafic de drogue.
La présidente du PUSD a été à plusieurs reprises menacée de mort à cause de sa détermination à lutter contre la drogue dans le pays, rappellent les observateurs.
Au cours de son meeting, Mme Pires a critiqué par ailleurs la modicité de la part du budget allouée au secteur de l'éducation nationale, estimant les 20% du budget accordés au secteur de la défense devraient aller à l'éducation.
La campagne électorale, ouverte samedi dernier, se déroule jusqu'à présent sans incident. Elle a commencé jeudi à être couverte par la radio et la télévision d'Etat, les agents qui étaient en grève ayant reçu deux mois d'arriérés de salaires.
