Le tribunal a fait savoir qu'il reportait sa décision car il continuait d'étudier les documents le concernant.
La Cour constitutionnelle suprême a suspendu le 10 juillet un décret présidentiel rétablissant l'Assemblée populaire (Chambre basse du parlement) qui avait été dissoute. Plus tard, le président a exprimé son respect de la suspension.
Deux jours avant, le président Mohamed Morsi a ordonné que le parlement dissout reprenne le travail et que les nouvelles élections législatives soient organisées dans les 60 jours suivant l'approbation de la nouvelle constitution du pays par un référendum public.
Le 14 juin, la Cour constitutionnelle suprême a jugé que l'Assemblée populaire était nulle et non avenue car certains articles de la loi électorale du parlement n'étaient pas constitutionnels. Le conseil militaire alors au pouvoir a ordonné la dissolution de l'Assemblée populaire en accord avec le jugement et a repris les pouvoirs législatifs.
Cependant, les Frères musulmans et d'autres islamistes ont rejeté la dissolution du parlement.