Transparence du commerce du bois : le Cameroun donne l’exemple

Afriquinfos Editeur
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Yaoundé (© 2020 Afriquinfos)- En se basant sur des informations provenant de diverses sources, ‘l’OTP (Open Timber Portal)’ qui est une plateforme de promotion de la commercialisation légale des produits forestiers, établit un classement des meilleurs élèves dans ce secteur. Pour ce cru 2020, le Cameroun est classé deuxième derrière les Etats-Unis.

Ce n’est pas tous les jours que le Cameroun se retrouve en bonne position d’un classement quand on parle de transparence. C’est pourtant le cas du classement 2020 de l’Open Timber Portal, conçu par le World Resources Institute (WRI) en collaboration avec des organismes gouvernementaux, des représentants du secteur privé ainsi qu’un certain nombre d’organisations locales de la société civile. Ces structures promeuvent toutes le commerce des produits forestiers récoltés légalement, en compilant des informations provenant de l’administration, du secteur privé et des Observateurs Indépendants des Forêts (OIF) sur la conformité du secteur forestier dans les pays producteurs.

A ce jeu, le Cameroun avec 600 utilisateurs de la plateforme se positionne au deuxième rang mondial derrière les Etats-Unis qui en compte près de 1900. Le Pays d’Afrique centrale fait mieux que la Royaume-Uni, la France, l’Italie, la Belgique, la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo. Pour intégrer le Cameroun à son classement, l’OTP a été déployé de septembre 2018 à août 2019 dans le pays dans le cadre du projet «Promotion et déploiement du portail Open Timber au Cameroun».

Une vingtaine de comptes dans l’OTP ont été ouverts par les entreprises camerounaises et le chargement de plusieurs documents dans la plateforme.  A ce jour, plus de 400 documents regroupés en 9 catégories faisant référence à plusieurs titres et à plusieurs thématiques de l’exploitation forestière sont disponibles en ligne.

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L’OTP compile des informations provenant de trois sources différentes : les limites officielles des concessions et la liste des exploitants forestiers enregistrés provenant de l’administration chargée des forêts ; les documents mis en ligne volontairement par les exploitants pour démontrer leur conformité avec les exigences légales ; et les observations faites par les observateurs indépendants des Forêts.

Boniface T.