Finances : la CEMAC récolte 4,4 milliards d’euros pour lancer ses projets intégrateurs prioritaires 

Afriquinfos Editeur
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Paris (© 2020 Afriquinfos)- Réunie en France, la Communauté Economique et Monétaire des pays d’Afrique Centrale (CEMAC) a tenu une assemblée générale en semi-présentielle pour rassembler les fonds qui lui permettront de financer ses projets intégrateurs dans les années à venir. Ce mardi 17 novembre à Paris, la CEMAC a pu lever 3,8 milliards d’euros  qui s’ajoutent aux 600 millions EUR déjà acquis par l’Afrique centrale.

La CEMAC s’est dotée ce 17 novembre en France d’un plan d’action pour développer la sous-région d’ici 2025. Ce programme économique régional ambitionne d’impulser la croissance, une sorte de plan quinquennal de la zone CEMAC.

Au total, 84 projets intégrateurs prioritaires seront financés à un coût total de 4 milliards d’euros. La modernisation des réseaux routiers reliant plusieurs pays de la Communauté, le développement de la production et l’interconnexion énergétique ou encore le développement de la fibre optique sont entre autres les grands axes auxquels s’attaqueront la CEMAC. Cependant, c’est la fibre optique qui retient particulièrement l’attention de l’organisation parce que considérée comme étant le domaine dans lequel l’Afrique centrale est très en retard, surtout en matière de la vitesse des flux informatiques.

Par ailleurs, la CEMAC a à cœur la construction de ports secs pour désengorger les ports maritimes et raccourcir les délais dans les échanges commerciaux. Tous «ces projets vont ainsi faciliter et accélérer la libre circulation des biens et des services, notamment entre les pays de la zone», ont souligné les premiers responsables de la CEMAC. 11 projets seront financés en tout sous forme de prêts concessionnels, de dons et de partenariat public-privé.

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Avec un taux d’intégration de 17%, la CEMAC constituée du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la Centrafrique et du Tchad, est en retard par rapport au reste de

l’Afrique qui affiche 40%. Un faible pourcentage susceptible d’évoluer selon les prévisions macroéconomiques.

Boniface T.