Sans donner les détails de leur conversation concernant la situation des otages, la Maison Blanche a indiqué que les deux dirigeants avaient exprimé leur soutien aux efforts de la communauté internationale, menés par la France, pour empêcher les terroristes de s'implanter au Mali.
La conversation téléphonique a eu lieu après que l'armée algérienne eut lancé un assaut aérien et terrestre jeudi pour tenter de libérer les otages retenus par un groupe de militants islamistes sur un site gazier géré conjointement par des compagnies pétrolières britannique, algérienne et norvégienne.
L'agence de presse algérienne officielle APS a rapporté jeudi que le raid mené par l'armée sur le site avait pris fin, sans donner le nombre exact de victimes parmi les otages.
Les ravisseurs, membres d'un groupe islamiste armé, ont déclaré vouloir mener des représailles contre l'Algérie à qui ils reprochent son soutien à l'intervention militaire française contre les groupes islamistes au Mali. Ils ont annoncé avoir pris 41 otages étrangers, dont des ressortissants américains, britanniques, français, irlandais, norvégiens et japonais.