Brasilia (© 2024 Afriquinfos)- Bénéficiant déjà d’un large soutien international, notamment celui de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes et de la France, Khaled El-Enany, candidat égyptien à la Direction Générale de l’UNESCO ne se repose pas sur ses lauriers. L’ancien ministre du Tourisme et des Antiquités poursuit sa campagne. Il s’est rendu au Brésil où il a reçu le soutien officiel de Brasilia.
«Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Brésil pour son soutien officiel à ma candidature à la direction générale de l’UNESCO. Ce geste, venant d’un acteur majeur du multilatéralisme, témoigne de l’importance cruciale de renforcer une coopération internationale fondée sur le dialogue, l’inclusion et la solidarité», ce sont là les mots de Khaled El-Enany, candidat égyptien à la Direction Générale de l’UNESCO, après l’annonce du soutien officiel du Brésil à sa candidature.
Le soutien brésilien, vient s’ajouter à celui de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes et de la France, qui selon l’ancien ministre égyptien du tourisme, «montre que notre vision partagée d’une UNESCO pour les peuples, plus démocratique et engagée, résonne à travers les continents». Le 8 novembre dernier, Khaled El-Enany s’était entretenu avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Une entrevue qui marquait le soutien officiel de Paris.
Déjà en février 2024, le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) avait lors de sa 44è session, avait donné son approbation à la candidature de l’ancien ministre du Tourisme et des Antiquités. Avant cela, le bloc des pays arabes avait déjà annoncé son acceptation de sa candidature.
Une vague de soutiens qui trouve sa source dans le discours de campagne de Khaled El-Enany qui fait savoir que son «objectif est de proposer une candidature inclusive, prenant en compte les aspirations et les défis de tous les Etats membres». El-Enany, indique en outre, qu’il aspire à faire de l’UNESCO une organisation au service des peuples, capable de proposer des solutions concrètes aux grands défis du XXIe siècle.
Boniface T.