Le roi d'Arabie saoudite a qualifié cette journée d'historique et inaugurant une nouvelle phase pour l'Egypte permettant de mettre fin au chaos, à l'instabilité et à l'insécurité dans le pays. Il a expliqué que la phase à venir était une grande responsabilité exigeant les efforts conjoints de tous les Egyptiens.
Le roi a appelé les pays frères et amis à éviter d'interférer dans les affaires internes de l'Egypte, prévenant qu'aller à l'encontre de l'Egypte consisterait à aller à l'encontre de l'Islam et du monde arabe.
Plus tôt mardi, la commission électorale égyptienne a officiellement annoncé que l'ex-chef militaire Abdel-Fattah al-Sissi serait le nouveau président de l'Etat arabe le plus peuplé, après une victoire écrasante de M. al-Sissi contre le candidat de la gauche Hamdeen Sabbahi dans les élections de trois jours qui ont eu lieu fin mai.
Pendant la campagne électorale, M. al-Sissi a appelé à toutes sortes de dons et d'investissements, ainsi qu'à l'aide des pays du Golfe, dont les Emirats arabes unis (EAU), l'Arabie saoudite et le Koweït, afin de financer ses projets de développement.
M. al-Sissi est à l'origine de l'éviction de l'ancien président Mohamed Morsi en juillet, dont se sont félicités la plupart des pays du Golfe. Ces derniers ont offert aux autorités intérimaires de l'Egypte plus de 10,5 milliards de dollars d'aide suite à la destitution de M. Morsi, dont 3,6 milliards en provenance de l'Arabie saoudite, 4,2 milliards des EAU et 2,7 milliards du Koweït, selon le ministère égyptien des Finances.
L'Arabie saoudite a également été le premier pays étranger à déclarer comme terroriste les Frères musulmans, dont M. Morsi est issu, après que l'Egypte les a placés sur sa liste noire en tant que groupe terroriste.
