"C'est une visite qui s'inscrit dans la logique des relations entre l'Algérie et la Mali et dans le contexte particulier que notre pays vit en ce moment ", a déclaré à la presse M. Sadio Lamine Sow à son arrivée à Alger, affirmant que l'Algérie est un pays "qui compte dans notre région et a toujours aidé le Mali à surmonter ses difficultés".
M. Sow, arrivé dimanche à Alger dans le cadre de sa première visite depuis la formation du nouveau gouvernement malien, a précisé qu'il s'entretiendrait, pendant deux jours, avec les hautes autorités algériennes de toutes les questions, notamment la situation que connaît le Mali depuis le mois de janvier dernier.
Pour sa part, le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M.Abdelakader Messahel, a indiqué que la visite du ministre malien entrait dans le cadre de la concertation entre les deux pays.
"Cette tradition de concertation est plus que jamais nécessaire dans la situation que vit le Mali. Il est évident que l'Algérie accompagne le Mali dans ses efforts de développement et de sécurisation du pays et nos positions se rejoignent", a-t-rassuré. Et d'ajouter "La souveraineté et l'intégrité territoriale du Mali ne sont pas négociables".
L'Algérie a par le passé joué le rôle de médiateur dans le conflit qui oppose les rebelles touaregs au pouvoir de Bamako. Ahmed Ouyahia, actuel Premier ministre algérien, a servi de médiateur au nom de son pays dans le règlement du conflit du Nord du Mali en 1992. En 2006, un accord de paix a été signé à Alger entre Bamako et les rebelles touaregs prévoyant le développement des régions déshéritées du nord malien.
