Munis de sifflets et de pancartes, des groupes de jeunes et de femmes se sont mobilisés pour crier leur indignation face aux agressions récurrentes, mais aussi face aux violences physiques et sexuelles dont sont l'objet des femmes.
"Nous voulons que les agressions des personnes armées qui sé vissent en ville, sur les routes et dans les villages cessent. Nous voulons la paix", ont scandé les manifestants qui ont exhorté les forces de sécurité dans leur ensemble à redoubler de vigilance et d'efforts pour être plus efficaces.
Un responsable militaire a pour sa part invité la population à mieux collaborer avec la police et la gendarmerie pour une lutte efficace contre la criminalité.
"La population doit comprendre qu'elle a sa partition à jouer dans l'instauration de la sécurité. Elle doit aider les forces de l'ordre à assurer leur protection et celle de leurs biens", a-t-il souligné.
L'officier a par ailleurs fait état d'une opération militaire d'envergure baptisée "Téré" en cours sur le territoire national qui a déjà porté ses fruits dans d'autres régions, et qui permettra de juguler le phénomène des bandes armées qui troublent la quiétude des populations.
La région ouest du pays qui a payé un lourd tribut à la crise post-électorale qui a secoué le pays est de manière régulière le théâtre d'actes d'attaques et de violences parfois meurtrières favorisés par la prolifération et la circulation illicites d'armes légères.
Les autorités du pays se sont engagées à renforcer les moyens des forces de sécurité exerçant dans la zone, en vue de ramener la sérénité au sein des populations.
