Casablanca (© 2016 Afriquinfos) – Plus de 50 journalistes africains sont actuellement au Maroc afin de mieux s’imprégner des enjeux liés à la lutte contre le dérèglement climatique et à la COP22 qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre prochains.
Ils représentent des medias (presse écrite, télévision, digital) de 28 pays: Cameroun, Mozambique, Kenya, Lesotho, Namibie, Afrique du Sud, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Swaziland, Angola, Cap-Vert, Tchad, Togo, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Liberia, Malawi, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville, Zambie, Zimbabwe.
Organisé à l’initiative du Comité de la COP22, ce voyage de la presse africaine en 4 langues (arabe, français, anglais, portugais) fait escale à Casablanca, Marrakech et Ouarzazate. Les journalistes participeront ainsi à la COP Academy et visiteront la centrale solaire NOOR Ouarzazate. Ils couvriront également le Sommet de la défense et changement climatique le 7 septembre à Skhirat, assisteront aux consultations des négociateurs informels les 8 et 9 septembre. Avant de participer à l’événement «The Energy Transition, INDCs, and the post- COP21 agenda», organisé par le Comité scientifique de la COP22 et l’OCP Policy Center les 8 et 9 septembre.
Le continent africain est l’un des plus touchés par les changements climatiques, quand bien même il rejette peu de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Rareté́ de l’eau, intensification des phénomènes naturels (sécheresses, inondations, etc.), les conséquences sont nombreuses et déjà visibles. Si rien n’est fait, l’Afrique ne pourra subvenir qu’à 13% de ses besoins alimentaires d’ici à 2050. Alors qu’il ne représente que 3% des émissions de gaz à effet de serre, le continent n’a reçu jusque-là que 4% des financements liés au climat, et promis par la communauté internationale.
Innocente NICE