Un "manifeste libéral" pour l’Afrique depuis Abidjan. Par qui et pour qui ?

Afriquinfos Editeur
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A l'ouverture de la rencontre, le co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique et Union européenne (ACP-UE), Louis Michel, a donné une esquisse de ce que doit être le libéralisme et ce que le libéralisme peut apporter à l'Afrique.

"Il va s'agir pour les participants de définir et de proposer un modèle basé sur la bonne gouvernance, la démocratie, l'entreprenariat, l'Etat de droit", a-t-il dit.

"Nous voulons un Etat de droit qui investit, régule et est garante du contrat social et de la démocratie", a poursuivi Louis Michel.

"Le libéralisme est loin d'être un capitalisme aveugle ou sauvage, ce n'est pas la loi de la jungle ou du plus fort", a renchérit le président de l'Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe, Guy Verhofstadt.

Pour lui, "il faut un Etat de droit, des Institutions démocratiques et une autorité qui promeut les droits de l'homme et soutient une économie ouverte à tous les citoyens".

Le président ivoirien Alassane Ouattara dont le parti, le Rassemblement des républicains (RDR), est membre de l'Internationale libérale, a rappelé que "la Côte d'Ivoire a jeté les bases d'une économie libérale il y a un demi siècle", dès son accession à l'indépendance en 1960.

"Nous sommes en plein dans le libéralisme à visage humain", a-t-il dit, soulignant que cette option a permis à la Côte d'Ivoire de réaliser dans les 20 années qui ont suivi son indépendance un bond spectaculaire sur le plan économique.

La rencontre d'Abidjan qui s'achèvera dimanche s'inscrit dans le cadre de la 7ème conférence de l'ALDEPAC, une alliance créée en 2005.