Mali : démarrage des travaux de la 12è journée nationale des communes et les 3è assises de la coopération décentralisée
BAMAKO — La 12è journée nationale des communes du Mali et les 3è assises de la coopération décentralisée, ont démarré le 3 décembre dans la salle des sports du stade du 26 mars de Yirimadio, sous la présidence du chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré. De l'avis de M. Boubacar Bah, président de l'Association des Municipalités du Mali (AMM), "c'est la toute première fois que nous nous regroupons en une seule et unique cérémonie d'ouverture, les acteurs de trois activités d'envergure nationale et internationale : le forum des femmes Elues locales du Mali, la 12è journée nationale des communes du Mali et les 3è assises de la coopération décentralisée". Ces rencontrent se situent, dit-il, à quelques mois d'événements importants et exceptionnels du Mali que sont le referendum constitutionnel, les élections présidentielles et législatives. S'agissant des assises, précise-t-il, elles constituent un champ privilégié pour débattre des sujets d'intérêt commun, partager des expériences, évaluer l'existant, définir de nouveaux axes, tout en permettant de faire de la coopération décentralisée,un outil au service du développement.
Le ministre rwandais de la Défense en Côte d'Ivoire pour insuffler le modèle de reconstruction post-conflit de son pays
ABIDJAN — Le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, effectue à partir de dimanche une visite de travail à Abidjan en vue d'échanger avec les autorités ivoiriennes sur les questions liées à la reconstruction post-crise,a appris Xinhua de source officielle. Pour le gouvernement ivoirien, il s'agit de s'inspirer du modèle rwandais dans les domaines de la constitution d'une armée unifiée, de la sécurité, du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants (DDR) et de la réconciliation nationale. La visite du ministre rwandais de la Défense en Côte d'Ivoire intervient après celle effectuée le 7 novembre dernier à Kigali par le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro dans le cadre de la conférence post-crise des Nations-Unies sur la consolidation de la paix. Durant son séjour, Guillaume Soro s'était dit surpris de voir le Rwanda se remettre après la tragédie qu'il avait vécue. Le chef du gouvernement ivoirien avait ainsi manifesté son souhait d'élargir la coopération entre le Rwanda et la Côte d'Ivoire, deux pays qui ont traversé à une date récente une période de conflit.
Guinée : un groupe chinois désireux d'assister le gouvernement à construire un barrage et une autoroute reliant Conakry à Mamou
CONAKRY — Une délégation de China Energy Engineering Group, une société chinoise spécialisée dans la construction de barrages hydroélectriques a émis le désir d'appuyer le gouvernement guinéen dans son programme de développement des infrastructures par la construction du barrage de Souapity, la construction d'une autoroute entre la capitale et la ville de Mamou sur une distance de 266 kilomètres et celle d'une cimenterie, a appris Xinhua de source officielle. Cette délégation a fait cette annonce au cours d'une rencontre avec le chef de l'Etat guinéen Alpha Condé samedi au Palais Sékoutouréah. Le séjour de la mission de China Energy Engineering Group intervient après un premier contact que la société avait pu nouer avec le président guinéen lors de son séjour en septembre dernier en Chine, selon nos sources. Les entreprises chinoises renforcent de plus en plus leur présence en Guinée, déjà une autre société dénommée China International Water- Electric (CWE) a été chargée par le gouvernement guinéen de construire le barrage de Kaléta pour un coût de 526 millions de dollars.
L'Afrique exhortée à s'unir face au changement climatique
DURBAN (Afrique du Sud) — Les gouvernements africains doivent "élargir leur esprit" sur les questions liées au changement climatique, a déclaré un militant écologiste sud-africain, appelant à un plan d'action africain concerté sur le réchauffement climatique. Dans une interview accordée à Xinhua samedi lors d'une manifestation citoyenne, à l'occasion de la 17e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 17), Nkwame Cedile a affirmé que la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA) se devaient de collaborer afin de trouver une solution africaine à long terme face au changement climatique. "L'UA et la SADC doivent se réunir et mettre au point une solution proprement africaine en matière de changement climatique, et pas suivre les méthodes de développement déterminées par des puissances étrangères", a-t-déclaré. "L'Afrique doit trouver une solution pour financer son adaptation au changement climatique. Nos gouvernements doivent se rendre compte qu'attendre de l'argent de la part des pays développés prend beaucoup trop de temps", a indiqué de son côté Makhosonke Mdlalose, un militant écologiste.
Burundi : La semaine du 5 au 9 décembre est dédiée à la lutte contre la corruption
BUJUMBURA — Pour la 4ème année consécutive, le Burundi et ses partenaires dans la lutte contre la corruption se joignent à la communauté internationale en dédiant la semaine du 5 au 9 décembre 2011 à la lutte contre ce fléau, comme ça ressort dans une déclaration de ce dimanche du ministre burundais en charge de la bonne gouvernance sur les ondes de la radio nationale. « Comme il le fait depuis 4 ans déjà, le Burundi a choisi de s' associer à la communauté internationale pour célébrer la journée du 9 décembre de cette année en collaboration avec ses partenaires tant nationaux qu'internationaux en initiant une semaine entière à la lutte contre la corruption. Ce sera une occasion de rappeler à la population burundaise les méfaits de la corruption. De surcroît, cette semaine permettra d'appeler tout citoyen burundais à lutter contre ce fléau », a indiqué dans sa déclaration, Jean Baptiste Gahimbare, le ministre burundais à la Présidence chargée de la Bonne gouvernance et de la privatisation. Pour le ministre Gahimbare, les méfaits de la corruption sont multiples et menacent dangereusement la vie de la nation burundaise à plusieurs plans. En effet, dit-il, elle freine le développement économique et social et accroît la pauvreté en détournant les investisseurs nationaux et étrangers des secteurs où ils sont plus nécessaires ; ensuite, elle mine la démocratie car elle fausse le processus électoral, sape les institutions publiques et entraîne ainsi un risque d'instabilité ; enfin, elle exacerbe les inégalités et les injustices en pervertissant l'Etat de droit et en sanctionnant les victimes d'infractions confrontées à des décisions d'une justice biaisée. Les efforts déjà consentis par le gouvernement burundais dans la lutte contre ce fléau concernent notamment la mise en place des structures de lutte contre ce fléau comme la cour et la brigade anticorruption, l'inspection générale de l'Etat, la cour des comptes ; ils concernent également une campagne de responsabilisation des cadres de l'administration publiques dans le but de stimuler chez eux un leadership pour changer un comportement en vue d'une bonne gouvernance dans leurs services respectifs. Le Conseil des ministres vient également d'adopter un document de stratégie nationale de Bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.