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La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la République centrafricaine, Margaret Vogt, avait auparavant exposé la situation dans le pays africain lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.
"Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs profondes inquiétudes concernant la détérioration de la situation de sécurité en République centrafricaine", indique la déclaration lue à la presse par Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'ONU qui assume la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de mars.
"Ils ont condamné les attaques récemment perpétrées par les rebelles de la coalition de la Seleka, en particulier à Bangassou et dans la région autour de cette ville, ainsi que la menace d'une reprise des hostilités", indique la déclaration.
Les membres du Conseil de sécurité ont également condamné les menaces que font peser ces milices et leurs alliés sur les civils et appelé toutes les parties prenantes, dont les médias, à s'abstenir de toute incitation à la violence.
En outre, les membres du Conseil "ont réitéré leur soutien aux accord de Libreville signés le 11 janvier 2013 sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC)", souligne la déclaration.
Les membres du Conseil ont exhorté toutes les parties à pleinement mettre en oeuvre leurs engagements au titre de ces accords, selon le communiqué.
Ils "ont exprimé leur profonde inquiétude sur la situation humanitaire, notamment le risque d'une crise alimentaire, et appelé toutes les parties à mettre fin immédiatement à tout acte de violence et exaction commis contre les civils".
"Ils ont appelé toutes les parties à permettre un accès humanitaire en toute sécurité et sans entrave, et à préserver les installations, matériels et véhicules humanitaires", souligne encore la déclaration.