Selon un communiqué de l'UNICEF parvenu à Xinhua, cet atelier bénéficie de l'appui du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme de Genève, le bureau régional de Yaoundé et du FNUAP, du PNUD et de l'UNICEF. La validation participative des textes d'application est au cœur des préoccupations de cet atelier qui rassemble une soixantaine de participants, parmi lesquels les représentants des communautés autochtones venus de tous les départements du pays. Les projets de textes d'application portent notamment sur l'accès à l'éducation, les procédures de consultation et de participation autochtones dans la mise en œuvre des programmes de développement socioéconomique, les modalités d'accès au partage des bénéfices résultant de l'utilisation et de l'exploitation des savoirs traditionnels.
Cette mobilisation est un pas vers l' application de la loi n 5-2011 portant sur la promotion et la protection des droits des populations autochtones promulguée le 25 février 2011, par le président de la République du Congo. L'adoption de cette loi, une grande première en Afrique Centrale, a constitué une avancée considérable pour la reconnaissance de la question autochtone. Mais le défi majeur est son application effective pour apporter de réels changements au vécu difficile pour ces populations très vulnérables et victimes de discrimination séculaire.
Les populations autochtones représentent entre 2% à 10 % de la population totale congolaise. Cet atelier vient concrétiser la volonté de changement pour un nouvel ordre social et le respect des droits humains.