Ces agences ont visité samedi le lieu de l'explosion ainsi que les sites où sont accueillis les sinistrés de la catastrophe de Mpila qui a officiellement fait quelque 223 morts et 14.000 sans- abri.
"C'est notre première visite à l'épicentre. Nous avons décidé de faire ce déplacement pour venir nous informer de l'état d' avancement des opérations dans le domaine du déminage qui est une étape très importante", a déclaré à la presse, le coordonateur des agences du système des nations, Lamine Manneh qui conduisait la délégation le samedi.
Selon lui, le travail qui se fait sur le terrain est très important par rapport à la sécurisation des quartiers environnants.
Les experts du Service des Nations Unies pour la lutte anti-mines et les engins non explosés, qui assistent les Forces armées congolaises dans la dépollution découpent la zone du sinistre en quatre secteurs.
La zone d'impact qui présente des images d'apocalypse est identifiée par des marquages qui indiquent le champ d'action sécurisé par la force publique, notamment des militaires et des équipes mobiles de la gendarmerie, et surveillées par les militaires bérets rouges ou des équipes de la gendarmerie mobile.
"Nous sommes dans une phase d'urgence qui va prendre beaucoup de temps. Ce qui est important c'est de la terminer pour éviter les accidents avec la population", a expliqué Imad Abdul Baki, expert de l'ONU, se réservant d'avancer des statistiques.
Les explosions du 4 mars dans le camp des blindés à Mpila étaient dues, selon le gouvernement, à un incendie provoqué par un court-circuit.