Congo- : 2012, un rendez-vous électoral à plein temps

Afriquinfos Editeur
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Ayant longtemps opté pour le boycott des urnes, les partis de l’opposition, notamment ceux affiliés à l'Alliance pour la république et la démocratique (ARD) n'entendent plus pratiquer la politique de la chaise vide qui n'attribue pas des sièges, et donc ne leur permet de disposer des représentants dans les instances (Parlement) où tout se décide.

Ces partis qui dénoncent l'organisation, hors de Brazzaville, d’un dialogue, posent cependant des conditions à leur participation afin de garantir à tous les acteurs un accès libre aux médias publics et à la neutralité de la force publiques chargée de sécuriser les élections.

« L'ARD participera aux élections législatives de 2012, mais dans des conditions de transparence absolue et le respect des exigences formulées », a indiqué le président de ce groupement, Mathias Dzon.

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En dépit de l'effet d'entrainement que suscitent ses échéances, l'opposition dans toutes sa diversité demande la mise en place des conditions permettant la définition consensuelle à l'élaboration d’une loi électorale, du nouveau découpage, du corps électoral ainsi que l'installation d'une commission électorale paritaire et indépendante.

Déterminée pour sa part à conforter sa position à l'assemblée nationale où elle est majoritaire, la mouvance présidentielle réunie autour du Parti Congolais du Travail (PCT) appelle à la mobilisation générale de ses alliés pour constituer une dynamique afin d'aller en rang serré vers les législatives.

A la proche des échéances, des alliances se tissent et des stratégies se mettent en place du côté de la mouvance qui a entrepris, à la faveur du congrès du PCT de juillet dernier, d' ouvrir le parti au pouvoir à d'autres formations politiques partageant son idéal.

En effet, le PCT veut maximiser ses chances pour 2012, ce qui a conduit au lancement, le 19 novembre à travers l'ensemble du pays, des campagnes d'adhésion des nouveaux membres et adhérents. Du côté l'opposition, loin d'une stratégie consensuelle devant éviter d'aller, comme par le passer en rang dispersé, les leaders optent pour des sensibilisations de ses militants et sympathisants.

A ces derniers, l'ARD invite ses partisans à participer massivement aux scrutins leur demandant en même temps d'aiguiser la vigilance pour barrer la voie aux « manœuvres » du pouvoir tendant à empêcher la réalisation des conditions permissives d' élections libres. Face aux sons discordants et aux déclarations publiées de part et d'autres, le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, veut jouer à l’apaisement.

Il a amorcé, avec toutes les sensibilités, à savoir la mouvance, l'opposition, la société civile, les individualités et les parlementaires des rencontres et concertations.

Ces concertations visent à déboucher, à terme, à l'organisation d'un dialogue post électoral pour un scrutin libre, apaisé et sans contestation en 2012. Après une dizaine d'années, d'une instabilité imputée en grande partie à l'installation de la démocratie, les dirigeants politiques qui ont su ses surpasser ont intérêt de se ressaisir afin de préserver le climat de paix retrouvé depuis 2002.

Le Congo bénéficie aujourd'hui d'une stabilité politique favorable au développement économique, avec une croissance qui augure des perspectives louables. Les dirigeants politiques de tous bords se voient obliger de dépasser leur clivage afin de préserver ce climat de quiétude en cours dans le pays.

A l'orée des élections, il va de l'intérêt des acteurs politiques de procéder à un dialogue constructif et au recadrage des dysfonctionnements de l'administration électorale pour barrer la voie au recours à la violence et à la contestation des verdicts des urnes, comme cela est observé chez les voisins.

tions législatives attendues pour 2012 en République du Congo, les formations politiques de l’opposition et de la majorité se montrent déterminés à prendre une part active aux futurs scrutins mettant chacun la chance de son côté pour une plus grande représentativité à l'assemblée nationale, constate-t-on.

Ayant longtemps opté pour le boycott des urnes, les partis de l’opposition, notamment ceux affiliés à l'Alliance pour la république et la démocratique (ARD) n'entendent plus pratiquer la politique de la chaise vide qui n'attribue pas des sièges, et donc ne leur permet de disposer des représentants dans les instances (Parlement) où tout se décide.

Ces partis qui dénoncent l'organisation, hors de Brazzaville, d’un dialogue, posent cependant des conditions à leur participation afin de garantir à tous les acteurs un accès libre aux médias publics et à la neutralité de la force publiques chargée de sécuriser les élections.

« L'ARD participera aux élections législatives de 2012, mais dans des conditions de transparence absolue et le respect des exigences formulées », a indiqué le président de ce groupement, Mathias Dzon.

En dépit de l'effet d'entrainement que suscitent ses échéances, l'opposition dans toutes sa diversité demande la mise en place des conditions permettant la définition consensuelle à l'élaboration d' une loi électorale, du nouveau découpage, du corps électoral ainsi que l'installation d'une commission électorale paritaire et indépendante.

Déterminée pour sa part à conforter sa position à l'assemblée nationale où elle est majoritaire, la mouvance présidentielle réunie autour du Parti Congolais du Travail (PCT) appelle à la mobilisation générale de ses alliés pour constituer une dynamique afin d'aller en rang serré vers les législatives.

A la proche des échéances, des alliances se tissent et des stratégies se mettent en place du côté de la mouvance qui a entrepris, à la faveur du congrès du PCT de juillet dernier, d' ouvrir le parti au pouvoir à d'autres formations politiques partageant son idéal.

En effet, le PCT veut maximiser ses chances pour 2012, ce qui a conduit au lancement, le 19 novembre à travers l'ensemble du pays, des campagnes d'adhésion des nouveaux membres et adhérents. Du côté l'opposition, loin d'une stratégie consensuelle devant éviter d'aller, comme par le passer en rang dispersé, les leaders optent pour des sensibilisations de ses militants et sympathisants.

A ces derniers, l'ARD invite ses partisans à participer massivement aux scrutins leur demandant en même temps d'aiguiser la vigilance pour barrer la voie aux « manœuvres » du pouvoir tendant à empêcher la réalisation des conditions permissives d' élections libres. Face aux sons discordants et aux déclarations publiées de part et d'autres, le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, veut jouer à l’apaisement.

Il a amorcé, avec toutes les sensibilités, à savoir la mouvance, l'opposition, la société civile, les individualités et les parlementaires des rencontres et concertations.

Ces concertations visent à déboucher, à terme, à l'organisation d'un dialogue post électoral pour un scrutin libre, apaisé et sans contestation en 2012. Après une dizaine d'années, d'une instabilité imputée en grande partie à l'installation de la démocratie, les dirigeants politiques qui ont su ses surpasser ont intérêt de se ressaisir afin de préserver le climat de paix retrouvé depuis 2002.

Le Congo bénéficie aujourd'hui d'une stabilité politique favorable au développement économique, avec une croissance qui augure des perspectives louables. Les dirigeants politiques de tous bords se voient obliger de dépasser leur clivage afin de préserver ce climat de quiétude en cours dans le pays.

A l'orée des élections, il va de l'intérêt des acteurs politiques de procéder à un dialogue constructif et au recadrage des dysfonctionnements de l'administration électorale pour barrer la voie au recours à la violence et à la contestation des verdicts des urnes, comme cela est observé chez les voisins.