Congo : La France plaide pour le respect du cadre juridique en biodiversité

Afriquinfos Editeur
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« Au Congo, comme partout où je suis passé, le cadre juridique pour la protection de la biodiversité existait, mais n'était pas souvent respecté sur le terrain soit pour des problèmes de gouvernance, soit pour des raisons purement sociales », a précisé M. Hulot lors d'une conférence de presse qui a sanctionné son séjour de trois jours au Congo.

Afin d'accompagner les pays du Bassin du Congo à protéger davantage leurs ressources naturelles, l'envoyé spécial du président français pour la protection de la planète a annoncé la volonté de la France d'accompagner, dans un esprit de dialogue, les efforts des Etats africains dans la lutte pour la protection des espèces et de l'environnement.

Il a dit avoir proposé au président du Congo l'idée de doter la sous-région d'Afrique centrale d'une cour de justice qui ne s' occuperait que des questions de trafic d'ivoire.

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« Derrière la problématique des éléphants de forêts d'Afrique centrale, il y a évidemment toute la problématique de gestion de cette forêt, des aires protégées et de la protection des espèces menacées du Bassin du Congo », a-t-il précisé.

Selon lui, ce siècle était marqué par des crises économiques, démographiques et environnementales à cause de la bêtise humaine. Il est temps, a-t-il rappelé, de protéger l'environnement pour l' homme présent et les générations futures.

Informé par les autorités congolaises de la tenue, en octobre prochain, du sommet de la Communauté économique des Etats d' Afrique centrale (CEEAC) sur la lutte contre le braconnage à Brazzaville, M. Hulot suggéré au président congolais, Denis Sassou Nguesso, que des pointes d'ivoire saisies soient brûlé à cette occasion pour donner un message fort à l'échelle internationale.