"Au nom du gouvernement, je puis vous rassurer que le Congo, qui est défini comme un laboratoire pratique de la gestion durable des fôrets tropicales sur la base de son expérience dans ce domaine, est disposé à apporter sa modeste pierre à l' accélération de ce processus international" , a-t-il indiqué à l' ouverture des travaux du 13eme comité des participants du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FPCF).
"Nous savons tous que les changements climatiques menacent dangereusement notre planète, et que nous devons agir ensemble, en toute responsabilité et dans un esprit de solidarité, afin de construire un monde respectueux de la nature et des holmmes, un monde qui avance dans le développement sans compromettre l' existeence des générations futures", a-t-il en outre suggéré.
C'est pourquoi, a poursuivi le ministre Djombo, que le Congo recommande que le processus Réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) prenne en compte et encourage desormais les bonnes pratiques forestieres qui ont déjà fait leurs preuves en Afrique centrale, et qu'il soit également promu dans cette grande initiative un dialogue constructif, permanent et inclusif entre les parties prenantes.
Le 13e comité des participants du Fonds de Parténariat pour le carbone forestier est une rencontre annuelle organisée par le secrétariat exécutif du FPCF et le secrétariat exécutif du programme REDD+ des Nations unies (ONU-REDD), pour faire le point de la mise en oeuvre du processus REDD+ qui est un mécanisme stratégique mondial de réduction et d'absorbtion des émissions liées à la déforestation et la dégradation des fôrets.
Environ 200 délégués d'une soixantaine de pays d'Afrique, d' Asie, d'Amerique, de l'Océanie et de l'Europe prennent part à ce comité qui sera suivi le 23 octobre par la e Assemblée générale du Fonds de Parténariat pour le carbone forestier et du programme ONU- REDD ainsi que du 9e conseil d'orientation de l'ONU-REDD prevue du 26 au 27 octobre dans la capitale congolaise.
Au cours de ces rencontres, les participants vont plancher sur l'examen des conclusions de la 8e session du conseil d'orientation de l'ONU-REDD et de la 13e session du comité des participants du Fonds de Parténariat pour le carbone forestier ; l'examen et l' approbation du plan de préparation REDD+ des pays qui sollicitent les financements du Fonds de Parténariat pour le carbone forestier et de l'ONU-REDD ; l'examen et l'approbation du plan d'opération 2013 et du budget exercice 2013 du Fonds de Parténariat pour le carbone forestier et de l'ONU-REDD.
Ils vont également évaluer la mise en oeuvre effective des financements internationaux pour le processus REDD+ à l'échelle mondiale et analyser le fonctionnement de la coordination internationale des programmes REDD+ ainsi que les demandes d' adhésion des pays au Fonds de Parténariat pour le carbone forestier et à l'ONU-REDD.
En marge des travaux de ces trois rencontres internationales, les participants visiteront tour à tour, l'unité forestière aménagée et certifiée de Pokola et une aire protégée dans le sanctuaire des Gorilles du Parc de Lessio Luna, situées toutes dans le département de la Sangha à l'extrême nord du Congo, afin d' apprécier l'expérience du Congo en matière de conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Ces reunions interviennent après le sommet mondial sur le développement durable tenu en juin dernier à Rio de Janeiro au Brésil, où le Congo a joué un rôle de coordonnateur de la position commune africaine sur la gestion des fôrets.
Selon des données récentes, la déforestation contribue pour 20% des émissions des gaz à effets de serre, à travers les défrichements agricoles, l'exploitation du bois d'énergie, la construction des infrastructures, les incendies de fôrets et bien d'autres activités nocives de l'homme.
