Cette rencontre, organisée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et de l'agriculture (FAO) et le ministère congolais du Développement durable, de l'Economie forestière et l'Environnement, a permis aux experts des questions de l'environnement d'élaborer des stratégies d'atténuation des effets érosifs des eaux de pluie, et d'évaluer des études biophysiques réalisées sur le sol de Brazzaville.
A Brazzavile, 80% de la population ne bénéficient pas des services et ouvrages d'assainissement d'où la présence des décharges sauvages et des immondices dans les rues et dans le réseau d'évacuation des eaux de pluie. La conséquence en est que les collecteurs naturels et artificiels, notamment des caniveaux, finissent par devenir obstrue sinon boucher. Cette situation participe plus à la dégradation de l'environnement.
Pour lutter contre ces phénomènes qui sont souvent à l'origine des glissement des terrains, les experts de la FAO et du ministère du Développement durable ont élaboré un guide de bonne pratique. Ce document va leur permettre d'amener des actions de sensibilisations auprès des populations sur les dangers et les risques des érosions hydriques.
Le projet sur l'aménagement d'un bassin versant et stratégique de lutte contre l'érosion hydrique à Brazzaville est financé par la FAO à hauteur de 400.000 de dollars, sur une période de trois ans.