Les deux parties ont notamment reconnu que le village Pangui, situé dans le district de Kimongo, appartient au Congo. Un accord portant sur la création d'une commission mixte d'experts en matière de frontières a également été signé et les deux délégations ont procédé à la levée des restrictions dans la circulation des personnes et des biens à la zone frontalière entre les villages Pangui (Congo) et Miconje (Angola).
Les deux parties, engagées vers une gestion concertée des frontières, ont recommandé la tenue dans des plus brefs délais, à Brazzaville au Congo, de la 7e session de la grande commission mixte Congo-Angola.
"Les relations de coopération entre l'Angola et le Congo remonte à des longues dates", a souligné le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Robelo Pinto Chikoti, qui a rappelé la lutte commune des deux pays pour la libération des peuples africains et l'indépendance de leurs nations.
Son homologue congolais, Basile Ikouébé, a souligné l'importance de la paix et des relations de bon voisinage, avant d'inviter les gardes-frontières à suivre les mesures de confiance mutuelle, afin d'éviter tout malentendu.
Le 13 octobre 2013, une quarantaine de soldats congolais avaient été enlevés par leurs collègues angolais, suite à un incident frontalier. Au terme de plusieurs jours de négociations, l'Angola avait accepté de renvoyer ces militaires chez eux. Les blindés angolais qui, dans la foulée, avaient pris position dans cinq villages congolais, étaient repartis en territoire angolais.
Aux fins de restituer les faits, les deux gouvernements avaient convenu de convoquer une rencontre bilatérale entre experts. Celle-ci avait eu lieu du 26 au 28 février dernier à Pointe-Noire, en République du Congo. La récente réunion ministérielle était une recommandation de cette rencontre, afin de garantir la sécurité de la frontière, dans l'esprit de concertation et de discipline.
