Mbada Diamonds, dont le gouvernement détient une participation de 50 % par le biais de la Zimbabwe Mining Development Corporation (ZMDC), a généré 592 millions de dollars depuis sa création en août 2010.
Sur ce total, le gouvernement a reçu 293 millions de dollars, dont 117 millions par le biais de dividendes.
Témoignant devant la commission parlementaire sur les mines et l'énergie ce lundi, le président de Mbada Diamonds, Robert Mhlanga, a déclaré que sa compagnie anticipé une hausse de la production en raison de la forte demande de pierres précieuses.
D'après le président de ZMDC, Godwills Masimirembwa, Mbada ne bénéficie pas de conditions de concurrence équitables du fait des sanctions imposées à l'encontre du pays par les États-Unis et l'Europe, qui sont des marchés cible importants dans le secteur des diamants..
Il est également difficile pour les acheteurs d'autres pays d' effectuer des achats en dollars, car cet argent doit transiter par l'Office of Foreign Assets Control, ou bureau de contrôle des actifs étrangers, à New York, a indiqué M. Masimirembwa.
Mbada Diamonds envisage un programme d'expansion massif qui permettra l'ouverture de mines souterraines, car des estimations non-confirmées ont évalué les réserves de minerai contenant du diamant à 88 millions de tonnes.
Le Zimbabwe compte quatre compagnies diamantaires actives à Chiadzwa dans la province du Manicaland, à savoir Marange Resources, Mbada Diamonds Anjin Investment et Pure Diamonds, qui sont toutes des entreprises mixtes partagées à 50 % avec le gouvernment.