Intitulée «China Africa Research Initiative (CARI)» et fruit de 9 ans de travaux menés par les chercheurs Jyhjong Hwang, Deborah Brautigam et Janet Eom, cette étude publiée mi-juin 2016 précise que sur les 86,9 milliards de dollars de prêts versés par la Chine (Etat, banques et entreprises) aux Etats et organismes publics africains entre 2000 et 2014, l’Angola a reçu 21,20 milliards de dollars.
Deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, l’Angola est talonné en matière de générosité de Pékin à l’égard de l’Afrique par l’Ethiopie (12,3 milliards de dollars), le Soudan (5,58 milliards de dollars), le Kenya (5,19 milliards de dollars) et la République démocratique du Congo (4,91 milliards de dollars).
La Guinée équatoriale a bénéficié de 2,5 milliards $ US de la Chine et le Mozambique de 1,86 milliard $. De son côté, le Cap-Vert a obtenu 152 millions $ US de prêts chinois.
Sur le plan sectoriel, les prêts accordés par l’«Empire du milieu» à l’Afrique durant la période 2000-2014 révèlent que 28% du total des financements sont été consacrés aux secteurs du transport & infrastructures, suivi des secteurs de l’énergie (20%), des industries extractives (10%) et des technologies de la communication et de l’information (8%).
La moyenne annuelle des prêts chinois accordés au continent a connu une forte croissance durant cette même période, passant de 132 millions de dollars en 2000 à 1,6 milliard en 2003, 5,02 milliards en 2007, 9,84 milliards en 2011, 16,91 milliards en 2013 et 13,59 milliards en 2014.
VIGNIKPO AKPENE
