Tant le gouvernement que les partis politiques doivent faire preuve de retenue et s'abstenir de toute action qui pourrait exacerber les tensions, a appelé M. Ban.
Le secrétaire général déplore la multiplication des restrictions aux libertés d'expression, d'association et de réunion, particulièrement le fait que la police et la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir aient interdit et perturbé des réunions de l'opposition, a précisé le communiqué, ajoutant que le respect de ces libertés et d'autres droits de l'homme est une condition préalable à la tenue d'élections libres et justes en 2015.
Le chef de l'ONU a encouragé les autorités burundaises, les dirigeants politiques et les représentants de la société civile à œuvrer ensemble pour désamorcer les tensions, a rapporté le communiqué.
Il a réitéré son appel au gouvernement du Burundi et aux partis politiques pour qu'ils lancent une campagne contre la violence politique avant les élections et règlent leurs différends pacifiquement par le dialogue, conformément à la feuille de route adoptée au mois de mars 2013 et aux accords d'Arusha.