«La FAF a pris cette décision pour permettre une meilleure réorganisation du recrutement du joueur étranger. Si d’ici au mercato d’hiver, il y aurait une réelle volonté de la part des clubs d’améliorer les conditions d’engagement d’un étranger, la décision sera levée », dixit Mahfoud Kerbadj, président de la Ligue professionnelle de football.
La décision de la Fédération Algérienne de Football (FAF) d’interdire le recrutement de tous joueurs étrangers n’a visiblement pas été du goût des clubs. Ces derniers ont aussitôt prolongé les contrats de leurs joueurs étrangers. Une attitude mal perçue par Mahfoud Kerbadj :«Je qualifie de grande faute le fait de prolonger un joueur étranger, qui dans le cas d’un conflit avec son club, saisira la fédération internationale (FIFA) ce qui porterait préjudice et pour l’équipe et pour la FAF», a expliqué le président de la LFP.
Le dirigeant sportif indique que la mesure prise par la FAF vise à réorganiser le football algérien mais va aussi dans l’avantage des joueurs étrangers qui sont souvent victimes «des agissements de certains agents de joueurs et autres acteurs de football peu scrupuleux ». Et à M. Kerbadj d’ajouter : «Plusieurs conditions devront être réunies désormais pour le recrutement d’un joueur étranger : l’ouverture d’un compte bancaire avec l’accord de la Banque centrale pour le transfert d’une partie de son salaire à son pays d’origine, un hébergement digne, et surtout prouver que le joueur a bel et bien évolué dans l’équipe première de son pays, quitte à nous ramener les fiches techniques des matchs, car nous n’acceptons plus un joueur qui a porté les couleurs des U-17 ou U-20 de son pays ».
T.W.