Les humanitaires et les forces internationales "sont en train de finaliser le plan d'évacuation de 3.000 déplacés piégés dans le quartier PK12 à Bangui, et qui courent le risque d'être massacrés", a indiqué le porte-parole Martin Nesirky lors d'un point de presse régulier, citant le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Il s’agit surtout de personnes âgées et d'enfants piégés par l’insécurité, a-t-il ajouté.
Plus tôt cette semaine, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) avait indiqué que plus de 15.000 personnes dans 18 localités dans le nord-ouest et le sud-ouest de la Centrafrique étaient piégées et menacées par les groupes armées.
Des milliers de personnes auraient été tuées dans le conflit en Centrafrique, qui a éclaté en décembre 2012, lorsque les rebelles Seleka ont lancé la rébellion.
L'OCHA a indiqué que les déplacés, en particulier ceux qui se trouvent dans des zones inondables, ont besoin d'abris d’urgence et d'articles ménagers de première nécessité, avant la saison des pluies.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a pu reprendre ses activités d'assistance à Bangui et dans les environs au cours des dernières semaines grâce à l'arrivée de convois transportant des vivres, a ajouté M. Nesirky.
