"On se méfie réellement du Ghana. Il faut être extrêmement prudent face à cette très bonne équipe qui vient de suivre un stage de douze jours en altitude en Ethiopie, pour travailler l'endurance et le physique. Ce sera une bagarre robuste du début jusqu'à la fin du match", a déclaré le coach camerounais Enow Ngachu.
"J'ai une très mauvaise expérience de ce genre de rencontres. Et surtout lorsque je me retrouve en face de ces Ghanéennes qui nous ont éliminés de la Coupe du monde cadette en 2008", a-t-il ajouté.
Le match aller joué le 2 juin à Accra s'était soldé par un nul (1-1). Un score qui rend à priori la tâche facile aux Camerounaises dont un nul vierge suffit pour décrocher la qualification pour la CAN qui se jouera au mois de novembre en Guinée équatoriale.
"Nous sommes conscientes de l'enjeu que revêt cette partie. Et nous n'allons pas aborder le match avec le complexe de supériorité, comme si notre équipe était déjà qualifiée", a affirmé l'attaquante Yvonne Leuko, sociétaire de de Montigny FC en France.
Neuf autres professionnelles en provenance d'Europe (Russie, Roumanie, Pologne, Serbie et France) ont été appelées en renforts dans l'équipe du Cameroun pour affronter les ghanéennes qui font partie des meilleures sélections féminines sur le continent africain.
Quelques inquiétudes subsistent néanmoins dans le camp camerounais. "L'idéal pour un entraîneur serait de réunir toutes ses joueuses le plus longtemps possibles. Malheureusement, les dernières professionnelles sont arrivées il y a trois jours. Ces retards peuvent causer des problèmes de cohésion dans l'équipe camerounaise", a indiqué le coach Enow Ngachu.
En stage à Yaoundé depuis le 2 juin, la sélection camerounaise a livré trois matches amicaux soldés par des victoires sur des sélections amateurs locales.
Les joueuses camerounaises percevront individuellement 2000 USD de primes en cas de victoire ce dimanche, selon une promesse faite par le ministre des Sports et de l'Education physique, Adoum Garoua.
