Chaque Etat africain voulant diffuser la CAN devra donc s’acquitter de cette géante somme afin de permettre à ses citoyens de regarder les matches de leur formation nationale en direct.
Cette nouvelle fixation des droits de diffusion est une décision du groupe français «Lagardère», propriétaire des droits de télévision qui a imposé unilatéralement ces nouveaux tarifs à l’Union africaine des radiodiffuseurs (UAR). Un coût extrêmement excessif pour l’UAR !
Aussi, le Directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, a-t-il lancé un appel aux chefs d’Etats africains, afin qu’ils recadrent cet opérateur français qui compte s’enrichir sur le dos des populations africaines, en pratiquant des prix abusifs.
Les chaînes de télévision regroupées au sein de l’UAR sont contre le diktat du groupe «Lagardère» et ont exprimé leur mécontentement lors d’une réunion au Sénégal. Lors de ladite rencontre tenue à Dakar ce 17 mai, un mémorandum a été adopté par les parties prenantes qui indique que l’objectif de cette décision est de «contribuer à la maîtrise de la hausse des coûts des droits de retransmission des événements sportifs et de définir une stratégie commune pour permettre à un maximum de télévisions nationales africaines d’accéder aux droits de retransmission de la prochaine édition de la CAN à moindres coûts».
Georges SAMIR
