Interrogé samedi soir sur la reprise du dialogue ce dimanche matin, le ministre de l’Intérieur du Burundi, Edouard Ndwimana avait expliqué que sa délégation avait d’autres responsabilités comme la désignation des administrateurs communaux, la messe et d’autres obligations sociales.
C’est le gouvernement qui a demandé une suspension de session afin de pouvoir continuer les consultations. Deux ministres affirmaient avoir découvert l’existence d’un document, pourtant publié depuis plusieurs jours déjà, et auquel le parti présidentiel faisait allusion dans un débat. Un document signé par plusieurs partis de l’opposition appelant à l’organisation d’une réunion des forces de l’opposition de l’intérieur et de l’extérieur à Addis-Abéba en Ethiopie.
Une déclaration pour également annoncer la prochaine création d’un Conseil national pour la restauration de l’accord d’Arusha. Accord ayant mis fin à la guerre civile dans le pays. «Le Conseil saura pleinement jouer le rôle qui lui incombe comme garant de la légalité et des institutions», a dénoncé le parti présidentiel. Plusieurs membres du parti présidentiel estiment que l’Opposition organise un putsch, et l’opposition de son côté soutient que le parti présidentiel avait l’intention de boycotter ces discussions et de continuer son forcing électoral.
Innocente Nice