« Nous poursuivons la sensibilisation de la population pour redynamiser l'entretien des cultures d'exportation tel que le café et le coton qui nous assurent la rentrée des devises », a déclaré le président Pierre Nkurunziza qui a reconnu qu'une certaine démotivation semble de faire de ce côté.
« Les produits commençaient à baisser en terme de qualité et de quantité », a reconnu le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza.
La démotivation dont à laquelle il fait référence est le fruit de la faiblesse des prix dus aux cours mondiaux du café où les caféiculteurs préfèrent remplacer le café par d'autres cultures beaucoup plus rentables, ce qui cause un préjudice à l'Etat du Burundi qui tire le gros de ses devises de cette culture.
Heureusement que le gouvernement et la Banque Mondiale ont pris les choses en main et veulent redynamiser avec beaucoup d' énergie la filière café.
Elle s'explique aussi en ce qui concerne le coton par le fait qu'une partie de ce dernier qui était produit constituait jusqu'à un certain moment la matière première de l'unique Complexe Textile de Bujumbura (COTEBU) qui à un certain moment a fermé ses portes, démotivant ainsi les producteurs de cette matière première.
Heureusement un nouveau repreneur va relancer la production des produits du textile au Burundi. Il s'agit de l'entreprise Afritextile de droit mauricien qui vient d'obtenir une concession de 30 ans sur l'ancien COTEBU.