Burundi : La plupart des travailleurs n’arrivent pas à couvrir leurs besoins fondamentaux

Afriquinfos Editeur
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"La COSYBU et les syndicats affiliés ont encore du pain sur la planche, un travail titanesque et de longue haleine à accomplir pour que les travailleuses et travailleurs de notre pays aient accès un jour à un travail décent et implicitement à une vie décente", a indiqué M. Gahungu lors de l'ouverture des assises du deuxième congrès ordinaire de la COSYBU placé sous le thème " promouvoir le dialogue social et le respect des droits syndicaux pour une amélioration continue de la productivité".

Au cours des cinq dernières années, a-t-il dit, le domaine du travail au Burundi n'a pas toujours été caractérisé par un dialogue social efficient et le respect des droits syndicaux.

"Il a connu des remous et des conflits sociaux, des pressions, voire même des répressions qui ont abouti à des arrêts de travail et qui ont diminué la productivité dans nos entreprises et services, mais qui auraient pu être évités si le dialogue était de mise", a-t-il fait remarquer.

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Pour M. Gahungu, beaucoup de défis sont à relever par les travailleurs en citant l'accès à l'emploi, la problématique du chômage, les privatisations "sauvages", la corruption et la mauvaise gouvernance, l'impunité et l'iniquité ainsi que les manquements à la protection sociale.

Il a rappelé que le mouvement syndical burundais a réussi à " arracher quelques victoires", notamment la conclusion et l' application des conventions collectives, la détaxation des produits de première nécessité, la non imposition des salaires de moins de 150.000 FBU (environ 96 USD).

La COSYBU existe depuis 18 ans et regroupe aujourd'hui une vingtaine de syndicats qui lui sont affiliés.