"L'APDS considère qu'il est impératif de se joindre aux autres associations ou individus à la responsabilité collective des différents acteurs sociaux que sont le gouvernement, les employeurs et les travailleurs en vue de conjuguer des efforts pour faire cause commune de l'oeuvre de défense des droits sociaux, ce qui permettra aux travailleurs de disposer du respect et de la dignité en tant qu'êtres humains. Les droits sociaux des travailleurs doivent être protégés et promus", a déclaré le président de l'APDS, Cassien Yamuremye, au cours d'une conférence de presse.
Il a indiqué que son organisation constate un important déficit des conditions de travail et de protection sociale au Burundi, que la politique de recrutement des agents publics et privés est opaque et qu'il y a des pires formes de travail des enfants pour une exploitation économique et sexuelle.
Bien plus, a-t-il poursuivi, il n'existe pas au Burundi un régime juridique de certaines catégories de travailleurs du secteur informel comme les domestiques, les pêcheurs, les miniers, les agri-éleveurs et autres qui sont exclus en droit et en pratique de la protection effective de la législation nationale du travail et du régime de sécurité sociale.