"Dans notre pays, il n'y a pas encore eu d'étude et enquête à propos des effectifs, types de handicaps et niveaux de formation des personnes handicapées. Une telle étude est plus que nécessaire car elle permettrait aux décideurs en matière de la protection sociale et de l'emploi que nous sommes à bien une politique d' améliorer effectivement l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans notre pays", a dit Mme Sendazirasa.
Elle a souligné que la disponibilité des statistiques pour les personnes handicapées permettrait au gouvernement de savoir quels secteurs il faut les insérer.
Les statistiques devraient permettre de fixer les quotas pour ces personnes, comme on voit au Niger dans une récente mission où elle a appris que les personnes handicapées jouissent d'un quota de 5% minimum au sein de la fonction publique du pays.
Elle a révélé que sur base des études du Bureau International du Travail (BIT) réalisés en 2003, les jeunes handicapés au Burundi seraient trois fois exposés au risque de chômage que le reste de la population burundaise.
