Il a indiqué que la corruption est à l'origine des inégalités dans la répartition territoriale des enseignants où l'on trouve plusieurs enseignants concentrés dans une commune pour avoir uniquement payé des pots de vin au moment où d'autres commune sont dans un besoin criant d'enseignants.
En outre, la corruption a causé le manque d'encadrement adéquat et nécessaire pour avoir un enseignement de qualité, a-t- il ajouté.
"Le directeur provincial de l'enseignement qui a demandé et reçu le pot de vin de la part des enseignants aura peu d'emprise sur eux, et ces derniers ne se soucieront plus de la qualité de l' enseignement à dispenser. Soit, ils arrivent à l'école avec du retard et des fois dans un état d'ébriété totale ou alors ne préparent pas leurs cours et ne donnent même pas d'interrogations alors que ces dernières aident les apprenants à préparer leurs leçons", a souligné Gervais Rufyikiri.
Il a alors demandé aux directeurs provinciaux de l' enseignement de se ressaisir, de suivre de près l'encadrement de leurs directeurs, de leurs enseignants, des écoliers et des élèves.
La ministre de l'Enseignement de Base et Secondaire, de l' Enseignement des Métiers, de la Formation Professionnelle et de l' Alphabétisation, Mme Rose Gahiru, a fait savoir que cette réunion d'échanges est d'une importance capitale d'autant plus que les ressources allouées au personnel enseignant représente plus de 75% du budget alloué à son ministère.
