"Vu la manipulation, l'instrumentalisation et la politisation actuelle du pouvoir exécutif, l'ADC-Ikibiri exige plus que jamais la mise en place d'une commission d'enquête internationale indépendante pour faire la lumière non seulement sur le massacre de Gatumba, mais aussi sur tous les cas d'assassinats, de disparitions et d'exécutions extrajudiciaires quasi quotidiennes", a annoncé dans une déclaration Léonce Ngendakumana, président en exercice de l'ADC-Ikibiri.
Il dit que l'ADC-Ikibiri exige la mise en place d'une telle commission à caractère international puisque, car "au niveau de l'ADC, nous sommes en droit de douter de la fiabilité des enquêtes en cours d'autant plus que les évènements survenus en zone Gatumba sont entourés de beaucoup de zones d'ombre".
Le 21 septembre, soit trois jours après les massacres, le gouvernement a mis en place une commission nationale d'enquête qui doit donner son rapport à qui de droit dans un délai d'un mois à partir de cette date.
Mais entretemps, un rapport confidentiel du Service National des Renseignements du 29 septembre 2011 pointait du doigt l'ADC- Ikibiri et Agathon Rwasa, le président de parti FNL, estimant qu'ils seraient responsables de ces massacres. Ce qu'a rejeté l'ADC- Ikibiri dans ladite déclaration.
"L'ADC-Ikibiri est extrêmement indignée par ces allégations mensongères et de diversions concoctées dans les officines du CNDD FDD et les rejette catégoriquement", a déclaré Léonce Ngendakumana.
