"Il n'a jamais été question de payer une quelconque rançon pour la libération des otages. La position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons", a déclaré M. Mansouri à l'agence de presse APS.
Les 25 marins de l'équipage du navire MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer en janvier dernier, ont été libérés jeudi matin, avait annoncé le ministère algérien des Affaires étrangères.
Le gouvernement algérien est fermement opposé au versement de rançon aux ravisseurs dans des cas d'enlèvement, rappelle-t-on. Les officiels algériens de haut rang ont répété cette position au cours de plusieurs réunions internationales importantes ces dernières années.
"Nous remercions les autorités algériennes, notamment le ministère des Affaires étrangères, qui n'ont ménagé aucun effort pour libérer ces otages et se sont montrées constamment disponibles", a indiqué M. Mansouri.
Selon le directeur général d'IBC, les marins algériens devraient être rapatriés la semaine prochaine.
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, avait déclaré que le navire, qui se trouve actuellement en haute mer, est sécurisé par les forces navales internationales opérant dans la région sous mandat des Nations unies, précisant que le navire mettra environ 3 jours pour rejoindre le port de Mombasa au Kenya.
Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa.
Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien, avaient été libérés le 12 octobre dernier.
Depuis le début de cette affaire de piraterie, les familles de marins algériens enlevés ont organisé plusieurs rassemblements à Alger pour attirer l'attention sur cette affaire.
