Explicitement, 84,5% des enfants de moins de 18 ans habitent dans un logement avec 4 personnes ou plus, par chambre ou dans un logement sans plafond et 55,6% de ce même groupe d'enfants vivent dans un logement avec 5 personnes ou plus, par chambre et dans un logement avec sol sans aucune protection, poursuit la Lettre.
Cette privation de logement parmi les autres privations notamment en ce qui concerne la santé, la nutrition, l'éducation, le logement, l'accès à l'eau, l'accès aux infrastructures d'assainissement ainsi que la protection et d'information, affectent pourtant le développement et l'épanouissement dès cette catégorie d'enfants.
De plus, selon le SNU, les privations, qu'elles soient sévères ou moins sévères, exposent les enfants malgaches aux risques d'une insuffisance de protection, l'inaccessibilité aux services sociaux de base ainsi que l'irrespect de leur droit fondamental.
Notons que 82% des enfants malgaches de moins de 18 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté qui est de 468.800 Ariary (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary).
