"La commission mixte, dont l'objectif est d'insuffler une dynamique nouvelle dans un esprit de complémentarité entre les deux pays, a lieu à un moment crucial pour la paix, la sécurité et la stabilité de nos pays et de notre région", a indiqué M. Maïga dans son allocution d'ouverture.
M. Maïga a qualifié de "succès" la réunion des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) avec leurs partenaires extra-régionaux sur la sécurité et le développement, organisée les 7 et 8 septembre à Alger, soulignant que les travaux (de cette réunion) ont été marqués par "une cohésion et une convergence totales" entre les pays de la région.
"Cette rencontre a été une occasion de réaffirmer notre détermination de combattre sans concession les groupes terroristes et maffieux", a-t-il affirmé, ajoutant que les pays de la région sont également animés de la volonté de "promouvoir le développement économique".
Il a estimé que la rencontre d'Alger va dans le sens de "réduire la pauvreté dont souffrent les populations" du Sahel et de construire une solidarité internationale fondée sur "l'appropriation" par le pays concerné de l'action à entreprendre.
Pour sa part, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué lors de l'ouverture que l'Algérie et le Mali sont déterminés à "enrichir" davantage le cadre juridique de leur coopération notamment dans les secteurs à fort potentiel.
M. Medelci a souligné que les nouvelles opportunités d'affaires, favorisées par les potentialités économiques et les projets de développement, tant en Algérie qu'au Mali, doivent être exploitées par les opérateurs économiques des deux pays.
Par ailleurs, le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a indiqué devant la presse que la route transsaharienne arrivera à la frontière malienne au cours du quinquennat 2010-2014, précisant que la partie malienne est "bien prise en charge".
